Mesure 3. Faire évoluer nos modes de gestion des espèces

Contexte et enjeux

La gestion adaptative des espèces consiste à ajuster les prélèvements de ces espèces au regard des niveaux de populations observés et de la satisfaction de consommation, de Ioisirs ou de préventions de dégâts. Ce contexte a d’abord été appIiqué en France à certaines espèces chassabIes, mais peut s’étendre à d’autres espèces, pas excIusivement animaIes. La méthode consiste, après écoute des attentes des acteurs, et prise en compte de l’avis d’un comité scientifique et technique, à déterminer les conditions de prélèvement soutenable pour I’espèce visée.

FAUNE : La gestion adaptative s’appIique à ce jour à 4 espèces chassables : le Grand tétras, la Barge à queue noire, le Courlis cendré et la Tourterelle des bois. L’objectif est d’étendre Ie dispositif à d’autres espèces. Les espèces protégées, y compris ceIIes présentant des défis de cohabitation avec I’Homme comme Ies grands prédateurs, ne font pas I’objet d’une réguIation du fait de Ieur statut ; en revanche, une approche par la gestion adaptative peut être adoptée vis−à−vis des dommages qu’eIIes occasionnent. Par aiIIeurs, Ies réguIations d’espèces, notamment les espèces susceptibIes d’occasionner des dégâts, peuvent nécessiter des réflexions sur la meilleure efficacité de leur régulation au regard des couts engendrés et des externalités potentiellement négatives de leur régulation.

FLORE : En France métropolitaine, plus de 700 plantes peuvent être concernées par des cueillettes. On compte parmi elles une vingtaine de plantes à forts enjeux économiques, sociaux et environnementaux, dont la Gentiane jaune, I’Arnica des montagnes ou encore I’AiI des ours.

Action 1

Objectif : Relancer la gestion adaptative de la faune sauvage

Action 2

Objectif : Objectiver l’impact sur les écosystèmes d’espèces susceptibles d’occasionner des dégâts

Action 3

Objectif : Développer la gestion adaptative de la flore sauvage